Découvert dans les années 30 aux Etats-Unis, utilisé en Europe depuis les années 50, je suis un stimulant cérébral jouant le rôle des neurotransmetteurs. Considéré comme un stupéfiant, je suis délivré en pharmacie sur ordonnance médicale. On m'utilise principalement dans le traitement des troubles déficitaires de l'attention avec ou sans hyperactivité. La molécule active de ce médicament est le méthylphénidate, mieux connu du grand public sous son appellation commerciale. Je suis, je suis ... ? *
C'est notre choix, mûrement réfléchi, depuis très longtemps. Nous avons pris des avis médicaux, écouté d'autres parents, lu des tas de choses. Sur proposition du neuropédiatre, nous avons démarré le traitement, 2 mois avant le sixième anniversaire de Solène, pour vérifier l'efficacité à l'école quelques semaines avant les vacances d'été. L'effet du médicament a été immédiatement positif et remarqué par l'ensemble des adultes qui entourent Solène. Il n'y a pas d'effet secondaire remarqué jusqu'à présent et Solène gère elle-même sa prise fractionnée, sous notre surveillance, bien-entendu.
Avec seulement 7 mois de recul, ce médicament s'apparente à une bouée de sauvetage, pour les apprentissages scolaires de base, dans un contexte adapté. Selon moi, la stimulation induite par la Rilatine améliore la disponibilité mentale et diminue nettement ce que j'appelle le "flapping" (connexion/déconnexion), terme propre à la transmission de données. En dehors du contexte scolaire, la Rilatine apaise le zapping mental, qui à la longue doit être extrêmement fatiguant.
Je pèse mes mots en choisissant l'image de la "bouée de sauvetage". Le mot "chance" serait plutôt malvenu. Administrer à un enfant, une molécule apparentée aux amphétamines n'a vraiment rien de banal, ni de rassurant. A ce niveau, toute décision parentale est respectable, à partir du moment où l'intérêt de l'enfant reste au centre des préoccupations.
*la rilatine (ritaline en France)
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