dimanche 28 avril 2013

Technique très personnelle d'habillage

La dyspraxie de Solène est manifeste à l'habillage comme au déshabillage. Solène me donne l'occasion d'en parler parce que nous venons de découvrir sa technique pour attacher le bouton de son pantalon : très simple finalement, il suffit de l'attacher avant de l'enfiler ! Elle développe de plus en plus, de petites stratégies pour être autonome et contourner ses difficultés.
Plus jeune, elle appelait sans cesse à l'aide : elle se perdait dans une robe de nuit en coton, "c'est à l'endroit, maintenant ?" Quel effort aussi, pour enfiler ses chaussettes ! La journée d'un(e) petit(e) dyspraxique commence par des tâches épuisantes.


Comme toutes les mamans concernées par ce type de problème, j'achète des vêtements pratiques, de préférence sans bouton, sans ceinture, des chaussures avec velcros. La situation s'améliore lentement mais sûrement comme dans d'autres domaines, c'est l'essentiel. Montrer ne suffit pas, elle voit mais est incapable de reproduire le geste. Il faut donner les explications oralement, décomposer en étapes, organiser la démarche. Solène commence à utiliser les fermetures-éclair des vêtements alors que cette compétence est acquise par des enfants beaucoup plus jeunes. A titre de comparaison, sa petite cousine attachait son anorak, sans difficulté avant l'âge de 4 ans.

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