lundi 29 octobre 2012

Bye bye dreadlocks



Etait-ce pour conjurer le sort que j'écrivais un article au sujet des balancements et du flapping de Solène ? Ces deux comportements sont en nette régression et bien-sûr, on s'en réjouit ! Ses cheveux ne sont plus noués au réveil. Quel gain de temps !

Les vertus de Paint

Je devais avoir 14 ans quand j'ai utilisé le programme Paint pour la première fois. Je me souviens d'une grande maison monochrome au format bitmap fournie sur la même disquette (5"1/4). J'ai bien-sûr expérimenté le dessin à main levée, un bon exercice pour maîtriser la souris ! Aujourd'hui, j'utilise régulièrement la version Paint fournie avec Windows pour aménager les captures d'écran que j'insère dans mes notes de cours. 

J'avais proposé le programme à Solène, il y a plusieurs mois, avec la coordination "oeil - main" en arrière-pensée. Je lui avais montré les formes géométriques pour l'inciter à créer autre chose que des personnages. Elle n'était pas particulièrement intéressée. Il y a 2 ou 3 semaines, j'ai constaté qu'elle retrouvait l'icône dans le menu démarrer, dessinait spontanément, sans demander de l'aide, changeait la couleur de fond du dessin, était capable de demander un nouveau fichier. Ce matin, elle a imprimé seule ses dessins et parmi ceux-ci, il y avait, sur fond vert, une maison rose constituée de rectangles (murs et les fenêtres) avec un triangle pour le toit. C'était l'occasion de faire un petit pas de plus ;-) J'ai montré qu'avec le logiciel Word, elle pouvait aussi dessiner, si elle le souhaitait !   

Petits hommes verts sous les fenêtres

L'armée Toy Story est en mission depuis plusieurs semaines. Elle veille sous les fenêtres de la chambre de Solène, prête à intervenir ... Gare à vous, cauchemars !

Nous avons vite compris qu'il ne fallait pas sous-estimer le rôle des soldats. Les petits hommes verts reprennent leur poste chaque soir et nous assurent à tous, une nuit complète.

dimanche 28 octobre 2012

Volcans

J'ai trouvé une très jolie photo de la centrale nucléaire que je longe plusieurs fois par semaine pour me rendre sur mon lieu de travail. Que m'inspire-t-elle au juste ? D'abord, un changement d'époque, une rupture dans un paysage dominé, en amont, par l'industrie sidérurgique. J'éprouve aussi de la curiosité vis-à-vis de cette zone hautement sécurisée. Je pense aux conséquences de la catastrophe de Fukushima dont on parle peu dans les médias. Je me demande si, dans l'avenir, on pourra se passer des centrales nucléaires.
Dans la tête d'un enfant de 7 ans, les choses sont plus simples mais pas moins effrayantes ... En découvrant le paysage à la nuit tombante, comme sur la photo, Solène nous a demandé si c'était des volcans ! 

vendredi 12 octobre 2012

Ecrire seule, sans l'ordi

A n'en pas douter, écrire est l'objectif numéro un de Solène ! Je m'apprêtais à noter les réponses du premier devoir de calcul sur des étiquettes autocollantes, comme l'an dernier ... mais l'envie d'écrire seule était la plus forte :


Les chiffres sont lisibles et d'une taille acceptable. Le tracé des lettres fait l'objet d'un travail d'équipe, bien coordonné à l'école. La logopède prépare le terrain en proposant de ressentir le geste via le toucher, tout en verbalisant le mouvement : on monte, on dessine une boucle, ... Chaque lettre fait l'objet d'une fiche. Les institutrices enchaînent ensuite avec le cahier d'écriture. Solène parvient progressivement à diminuer la taille de ses lettres et à, parfois, écrire entre les petites lignes. A la maison, elle termine les exercices entamés en classe, après un petit "échauffement" amusant sur les plaques Montessori pour se remémorer la méthode vue à l'école.

Hyperactivité avec un brin de poésie

L'hyperactivité de Solène est au niveau maximum le matin, juste après le petit-déjeuner. Nous en subissons encore parfois les inconvénients pendant le trajet en voiture jusqu'à l'école. Elle parle à n'en plus finir, elle s'agite bruyamment aussi ... La solution la plus efficace consiste à occuper son esprit. Je lui pose des questions, nous récitons une poésie apprise en classe, il arrive même que nous chantions ! Ce matin, en quittant la maison, moi-même fatiguée, je lui ai proposé d'écouter l'histoire de Poule rousse. J'ai ainsi pu conduire sereinement sous une grosse pluie, en pleine circulation. A deux pas de l'école, j'entends Solène me demander pourquoi les vitres pleurent ? J'ai réagi vivement sans vraiment comprendre ce qu'elle me disait, agacée de ne pas encore la sentir ancrée dans la réalité du moment et puis j'ai réalisé ... elle me parlait des larmes (gouttes de pluie) sur sa vitre !      

Marches ADEPS

Nous sommes toujours adeptes des marches en forêt. Fin de l'été, nous avions choisi quelques points verts ADEPS pour découvrir de nouvelles promenades en province de Liège. Solène se prépare déjà pour les futures vacances à la montagne et se délecte de nos compliments sur son endurance et son courage. Nous limitons volontairement la distance à 5km pour que la marche reste synonyme de plaisir. La balade de Stoumont nous a laissé de belles images en tête ...

mercredi 10 octobre 2012

La chute de cheval

Après de longues heures consacrées à la préparation de mes cours, je renoue avec le blog de Solène. J'aurais préféré entamer un nouvel article par une conclusion sur les vacances d'été qui ont été riches en activités ou décrire les récents progrès de Solène. Malheureusement, le pire est arrivé à Nathalie, monitrice d'équitation à Hippopassion. Comme le père de Jérôme Garcin, dans La chute de cheval, elle est tombée, à jamais.
Je me permets d'écrire quelques mots à cet endroit parce que Nathalie avait lu le blog. Elle était la monitrice du groupe de Solène durant le dernier stage et nous avait permis de monter ensemble, Solène et moi, à l'automne 2011 dans le cadre des activités équestres familiales du dimanche matin. Je n'oublierai pas notre première reprise en botte-à-botte, Solène sur BlueSky, dirigeant son cheval seule pour la première fois et moi sur Praline.

Garcin écrit  « Etre heureux à cheval, c'est être entre terre et ciel, à une hauteur qui n'existe pas. ». C'est là, assurément, qu'est Nathalie.