mercredi 3 août 2011

En stage

Cette année, nous expérimentons un rythme d'activités qui nous paraît équilibré : une semaine de stage suivie d'une semaine de repos. Le mot "repos" a un sens particulier pour nous, il signifie qu'il n'y a pas d'activité intensive prévue, en continu, pendant 5 jours ! La logopédie est suspendue pendant les stages mais le travail systématique d'orientation spaciale, de repérage et d'organisation ne peut absolument pas être oublié pendant les deux mois de vacances. Maudite dyspraxie ...

Fin juillet, Solène a enfilé un judogi, histoire de travailler son équilibre et de respecter les consignes et règles d'un art martial que nous ne connaissons pas mais que nous aimerions découvrir. Nous voulions lui ouvrir une nouvelle porte, tout en prenant les précautions d'usage, résumées cette fois à un simple contact préalable avec le moniteur qui visiblement semblait savoir de quoi je parlais. Des enfants "dys", il en avait déjà accueilli au club. Tant mieux !

Solène garde un bon souvenir du judo. Elle y arrivait ! Par contre, les échecs répétés lors de l'activité "basket" l'ont rendue triste, au point d'en pleurer ... Les sports de balles/ballons ne conviennent pas à tout le monde, encore moins aux enfants dyspraxiques. Dans son cas, attraper un ballon en mousse à plus de deux mètres de distance reste toujours un défi. On s'entraîne en s'amusant, en alternant les lancers, les positions. Pour la consoler, nous lui avons dit qu'elle avait le droit de ne pas aimer le basket. Elle peut préférer la natation ou l'équitation ou le judo, ... J'avoue que sa tristesse m'a pincé le coeur mais au même moment, je préfère qu'elle affronte son échec de cette manière plutôt que de le fuir, comme auparavant, en se retranchant dans son "ailleurs".

Si l'horaire le permet et si l'agenda hebdomadaire n'est pas trop chargé, nous pourrions même envisager de poursuivre l'apprentissage du judo dès le mois de septembre. Sur papier, tout est (presque) possible, en pratique, il faudra tenir compte de la fatigue induite par le changement d'école.

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